Paris, le 17 octobre 2025
Tu rêves de créer ta propre entreprise pendant tes études ? Tu n'es pas seul ! De plus en plus d'étudiants comme toi souhaitent se lancer dans l'aventure entrepreneuriale dès leur parcours académique. Mais voilà, un choix crucial se pose : formation initiale ou alternance ? Ce n'est pas qu'une simple formalité administrative. Ton statut va directement influencer la manière dont tu pourras développer ton projet entrepreneurial.
Alors, faut-il te lancer pleinement dans ton projet en formation initiale, avec un environnement bienveillant qui te donne le droit à l’erreur ? Ou vaut-il mieux combiner études et immersion professionnelle en alternance, pour sécuriser tes revenus tout en acquérant une vraie expérience du monde de l'entreprise ?
Les deux parcours ont leurs forces. Les deux peuvent te permettre de développer tes compétences, ton expérience et ton réseau pour réussir ton projet. Mais lequel choisir ? Pour t'aider à y voir plus clair, on va décortiquer les avantages de la formation initiale, puis ceux de l'alternance. Comme ça, tu pourras déterminer quel parcours correspond le mieux à ton projet et à ta personnalité.
Si tu veux te lancer dans l'entrepreneuriat, la formation initiale te place dans une position unique : celle de pouvoir expérimenter dans un environnement bienveillant et protecteur. En clair ? Tu as le droit de te tromper, et ça, c'est précieux.
En formation initiale, tu évolues dans un écosystème conçu pour l'apprentissage. Tester ton projet entrepreneurial pendant tes études, c'est bénéficier d'un regard bienveillant de la part de tes enseignants, de tes camarades et des dispositifs d'accompagnement de ton école. Ton entourage académique comprend que tu es en phase d'expérimentation. Il accepte naturellement que tu puisses te tromper.
Cette bienveillance crée un terreau fertile pour oser. Tu peux présenter une idée imparfaite, recevoir des retours constructifs et ajuster ton approche sans jugement. Tes professeurs peuvent devenir des mentors, tes camarades des premiers testeurs indulgents, et l'administration de ton école un soutien logistique.
Cette protection ne serait rien sans les compétences concrètes qui l'accompagnent. La formation initiale t'offre un accès direct à un large éventail de cours couvrant tous les aspects du business : marketing, finance, gestion de projet, stratégie, droit, comptabilité, ressources humaines. Cette diversité de matières te permet d'acquérir rapidement des compétences pluridisciplinaires, essentielles pour comprendre le fonctionnement global d'une entreprise.
L'avantage ? Tu peux immédiatement appliquer ces apprentissages théoriques à ton projet entrepreneurial. Tu suis un cours de growth marketing ? Tu testes ces concepts sur ton propre produit dès le lendemain. Tu apprends à construire un business plan ? Tu le bâtis pour ton projet réel. Mieux encore, tu peux solliciter tes professeurs selon leur domaine d'expertise pour obtenir des conseils spécifiques sur les aspects de ton projet qui correspondent à leur matière. Cette articulation directe entre théorie et pratique accélère ta compréhension et te permet de développer une vision transversale du business.
Mais la force de la formation initiale ne s'arrête pas à la salle de classe. Elle repose aussi sur des dispositifs spécifiquement conçus pour accompagner les étudiants entrepreneurs. Depuis 2014, le statut national étudiant-entrepreneur offre un cadre légal et une reconnaissance officielle à ta démarche. Ce dispositif te permet notamment de substituer ton stage de fin d'études par le développement de ton projet, facilitant ainsi la conciliation entre tes obligations académiques et tes ambitions entrepreneuriales. Concrètement, tu bénéficies d'un accompagnement personnalisé en plus de ton établissement d’origine, d'un espace de coworking, et tu conserves le régime étudiant de la sécurité sociale même après l'obtention de ton diplôme.
L’entrepreneuriat, ce n'est jamais une aventure solitaire, et la formation initiale te permet de tisser des liens précieux dès tes premières années d'études. Imagine un écosystème où étudiants, professeurs issus du terrain et entrepreneurs confirmés se croisent quotidiennement. C'est exactement ce qui se passe dans une école dédié à l’entrepreneuriat.
Dès ton arrivée chez Delta, tu plonges dans une communauté d'étudiants porteurs de projets. Chacun arrive avec ses compétences, son idée, son parcours. Et très vite, ce melting-pot devient un cercle d'entraide naturel. On échange sur un blocage rencontré, on partage un contact utile, on se recommande mutuellement. Un camarade fort en stratégie commerciale t'aide à affiner ton pitch, tandis que tu l'accompagnes sur les aspects techniques de son produit. Cette émulation collective booste la motivation et fait avancer les projets bien plus vite que si tu étais seul dans ton coin.
Le réseau ne s'arrête pas aux étudiants. Tes professeurs constituent une ressource précieuse, d'autant plus quand ils sont eux-mêmes ancrés dans le monde professionnel. Chez Delta Business School, les enseignants viennent des plus belles startups et entreprises innovantes du marché. Résultat ? Tu ne tisses pas seulement des liens avec des pédagogues, mais avec des professionnels en activité qui évoluent dans des secteurs variés. Ces contacts deviennent des portes d'entrée vers leurs réseaux, des recommandations potentielles, des conseils ancrés dans la réalité du terrain.
Si la formation initiale mise sur l'accompagnement académique, l'alternance joue une partition différente, tout aussi pertinente pour l'étudiant entrepreneur : celle de l'immersion professionnelle et de la sécurité financière.
Parlons cash, au sens propre. L'un des avantages les plus concrets de l'alternance pour toi en tant qu'étudiant entrepreneur, c'est la sécurité financière qu'elle te procure dès le premier jour. Et dans l'aventure entrepreneuriale, avoir un matelas financier change absolument tout.
En alternance, tu touches un salaire mensuel garanti qui varie entre 50% et 100% du SMIC selon ton âge et ton niveau d'études. Concrètement, ça représente entre 700 et 1 800 euros bruts chaque mois. Cette indépendance financière te décharge d'une pression énorme et te permet de te projeter sereinement sur le long terme.
Cette stabilité te permet surtout de constituer progressivement un capital de démarrage pour ton projet entrepreneurial. Imagine : tu mets de côté 200 ou 300 euros par mois pendant un an. Au bout de douze mois, tu disposes déjà de 2 400 à 3 600 euros. Ajoute une deuxième année d'alternance, et tu atteins facilement 5 000 à 7 000 euros de trésorerie. C'est largement suffisant pour financer tes premiers investissements stratégiques.
Au-delà de l'aspect financier, l'alternance t'offre quelque chose d'inestimable : une immersion totale dans le fonctionnement réel d'une entreprise. Et contrairement à un entrepreneur qui découvre tout sur le tas en créant sa boîte, toi, tu apprends sans prendre de risques. Tu observes, tu comprends, tu intègres les mécanismes, tout en étant payé pour ça.
En passant trois à quatre jours par semaine en entreprise, tu plonges dans les rouages concrets du business. Tu vois comment les décisions se prennent vraiment, comment un budget se construit, comment une stratégie commerciale se déploie sur le terrain, comment les équipes collaborent entre elles. Tu comprends pourquoi certaines décisions sont prises, comment les priorités sont définies, où l'argent est investi et pourquoi.
Tu assimiles aussi, presque par osmose, la culture d'entreprise et les codes professionnels. Comment on communique avec un client difficile, comment on négocie avec un fournisseur, comment on gère un conflit en interne, comment on présente un projet devant la direction. Ces soft skills ne s'apprennent pas dans les livres. Elles se construisent par l'observation et la pratique quotidienne.
Mais l'apprentissage ne s'arrête pas aux bonnes pratiques. Tu observes aussi les erreurs à éviter. Tu vois cette campagne marketing qui rate sa cible, ce recrutement qui tourne mal, ce projet qui part en vrille parce que mal cadré. Tu identifies les dysfonctionnements, les mauvaises décisions, les occasions manquées. Et surtout, tu en tires des leçons sans en payer le prix. C'est comme un simulateur de vol pour entrepreneur : tu apprends de l'échec des autres sans crasher ton propre avion.
Tout cela te permet de construire une vision réaliste des défis entrepreneuriaux. Pas une vision idéalisée tirée d'Instagram ou de success stories lissées, mais une compréhension profonde et nuancée de ce que piloter une entreprise implique vraiment.
Si l'alternance t'apprend les mécanismes du business de l'intérieur, elle te donne aussi accès à quelque chose de tout aussi stratégique : un réseau professionnel déjà opérationnel. Et là, on ne parle pas de contacts LinkedIn accumulés lors d'un salon étudiant, mais de relations authentiques construites sur le terrain, dans la durée.
En intégrant une entreprise pendant un à trois ans, tu tisses des liens avec des professionnels aguerris qui connaissent ton secteur sur le bout des doigts. Ton responsable qui a quinze ans d'expérience, cette collègue qui gère un portefeuille de clients stratégiques, ce prestataire externe qui intervient régulièrement... Chacune de ces personnes peut devenir un contact précieux pour ton projet. Tu construis des relations authentiques, fondées sur le travail quotidien et la confiance mutuelle. Ces liens-là sont bien plus solides et mobilisables que ceux créés lors d'un simple événement de networking.
Mais le réseau, c'est aussi et surtout des opportunités business concrètes. En travaillant dans ton secteur, tu identifies naturellement des futurs clients potentiels. Tu côtoies des entreprises qui pourraient avoir besoin de ton offre demain, tu comprends leurs problématiques de l'intérieur, tu sais comment elles fonctionnent et qui y prend les décisions. Quand tu lanceras officiellement ton projet, tu ne partiras pas à l'aveugle : tu auras déjà une liste de prospects qualifiés, des contacts directs, une compréhension fine de leurs besoins. Certains de tes anciens collègues ou partenaires de ton entreprise d'accueil pourraient même devenir tes premiers clients.
Cette immersion professionnelle te confère aussi une légitimité que peu d'étudiants entrepreneurs possèdent. Quand tu présenteras ton projet à un investisseur, à un partenaire ou à un client, tu ne seras pas perçu comme un étudiant avec une idée dans sa tête. Tu seras un professionnel qui a travaillé deux ou trois ans dans le secteur, qui en maîtrise les codes, qui dispose d'un réseau opérationnel et qui sait de quoi il parle.
Alors, formation initiale ou alternance ? Après avoir exploré les atouts de chaque parcours, tu l'as compris : il n'y a pas de "bon" ou de "mauvais" choix universel. Il y a celui qui correspond le mieux à ton projet, à ta personnalité et à tes priorités du moment.
La première question à te poser est simple : qu'est-ce qui compte le plus pour toi en ce moment ? Ton choix doit découler directement de tes priorités entrepreneuriales. Cherches-tu avant tout à expérimenter ton idée rapidement ? À te constituer une base financière solide ? À développer un réseau professionnel opérationnel ? À comprendre les rouages du business de l'intérieur ? Identifie clairement ce qui est essentiel pour toi aujourd'hui, et ton choix s'imposera naturellement. Au-delà des objectifs, il y a ta personnalité et ta manière de progresser. Certains ont besoin d'un cadre académique bienveillant où l'erreur est valorisée comme un apprentissage. D'autres préfèrent apprendre en étant immergés directement dans le monde professionnel.
Ton projet entrepreneurial mérite que tu lui donnes les meilleures conditions pour réussir. À toi de jouer.
Chez Delta Business School, l’environnement a été pensé pour accompagner les entrepreneurs, que tu sois en initial et en alternance. Un exemple ? On a créé le projet Entr'Apprendre, disponible dès la première année, jusqu’en dernière année. Les étudiants se mettent en groupe pour créer leur propre entreprise, accompagnés tout au long de l'année par un professeur-entrepreneur et business angel. Puis, des experts interviennent en fonction des problématiques sur les aspects tech, financiers et marketing. Ce double encadrement leur permet d'être à la fois conseillés sur la stratégie, le financement et la communication, tout en apprenant à structurer concrètement leur projet. En fin d'année, chaque équipe présente son entreprise lors d'un pitch devant des investisseurs et des entrepreneurs de renom comme Thierry Petit, une expérience à la fois exigeante et formatrice.
Le projet Entr'Apprendre est l'exemple même de ce qu'entreprendre pendant ses cours signifie : tu mobilises tous les atouts de l'école, professeurs entrepreneurs et business angels, ressources pédagogiques, réseau étudiant, mais au lieu de mener ton projet en parallèle, il devient une partie intégrante de ton cursus, structuré et accompagné dans la durée.