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Paris, le 14 Novembre 2025
Retrouvez cette discussion en podcast sur la chaîne Azimut juste ici.
Chaque année, des milliers de lycéens se retrouvent face à Parcoursup avec une aspiration particulière : celle d'entreprendre. Ils ne rêvent pas simplement d'intégrer une belle entreprise après leurs études, ils veulent en créer une dès maintenant, tester leurs idées, se confronter au réel sans attendre la fin d'un long cursus.
Pour les lycéens qui veulent faire de l'entrepreneuriat le cœur de leur formation dès le post-bac, l'offre reste limitée. Entre les écoles de commerce qui proposent quelques cours d'entrepreneuriat au sein de programmes de management classiques, et les universités qui proposent des modules plus théoriques sans réelle mise en pratique, difficile de trouver un parcours qui permet de passer à l'action immédiatement.
C'est l’objectif de Delta Business School : former la future génération des entrepreneurs et intrapreneurs L'entrepreneuriat ne s'apprend pas seulement dans des cours magistraux, mais dans un écosystème qui permet de pratiquer, d'expérimenter, de se tromper et d'être accompagné dès le démarrage.
Le parcours de Constantin, 19 ans, illustre parfaitement ce que peut produire cet accompagnement. Lycéen avec un bac général, perdu sur Parcoursup en terminale face à l’amplitude des choix, il dirige aujourd'hui sa propre entreprise Ora, créée dans le cadre de Delta, tout en poursuivant sa troisième année chez nous. Son témoignage montre comment un étudiant peut passer de l'envie d'entreprendre à la création effective d'une entreprise en moins de deux ans.
Constantin n'est pas un cas isolé. Son profil ressemble à celui de nombreux jeunes : un bac scientifique en poche, de bonnes notes, un parcours scolaire sans accroc. Sur le papier, tout va bien. Mais dans sa tête, une certitude grandit depuis la troisième : toute sa scolarité a été trop théorique et il souhaite en sortir. Il veut entreprendre, créer sa propre entreprise, et surtout ne pas attendre la fin de longues études pour passer à l'action.
Le problème ? Aucune école ne semble faite pour lui. "Je ne trouvais pas forcément d'école qui m'était adaptée ou d'école dans laquelle je pouvais avoir les informations nécessaires à mes projets personnels, qui étaient de créer ma boîte", raconte-il. Sur Parcoursup, Constantin multiplie les recherches, explore les formations, tente de trouver une voie qui corresponde réellement à son ambition entrepreneuriale. Mais partout, c'est la même chose : des cursus généralistes qui parlent d'entrepreneuriat en surface, des formations qui promettent de l'accompagnement “plus tard", des établissements où il faudra d'abord valider des années de théorie avant de pouvoir passer à la pratique.
Cette quête d'orientation devient source de tension. "J'ai eu pas mal de difficultés à trouver une école sur Parcoursup. Pas mal de soucis avec mon père aussi pour trouver la bonne école." Les discussions familiales se compliquent. Comment expliquer qu'aucune des options "classiques" ne convient ?
Les mois passent. Avril, mai, juin... L'année de terminale touche à sa fin. Constantin continue ses recherches, de plus en plus persuadé qu'il va devoir faire un choix par dépit plutôt que par conviction.
Il découvre alors Delta Business School qui correspond exactement à ce qu'il cherche : un bachelor 100% dédié à l'entrepreneuriat, avec une pédagogie concrète et un accompagnement pour créer son entreprise dès les premières années.
Il passe les entretiens d'admission. Mais ce qui va le convaincre définitivement ne sera pas le programme ou les locaux : ce sera la nature même de cet entretien. Constantin avait déjà passé plusieurs entretiens ailleurs, dans d'autres écoles d'ingénieur et de commerce, des entretiens souvent groupés, standardisés, où il se sentait “noyé dans la masse des candidats”. Un processus ressenti par Constantin comme impersonnel.
A Delta, l'expérience est différente. Il est reçu par deux des quatre cofondateurs. Dès les premières minutes, il comprend que ce ne sera pas un entretien classique. "Ce qui m'avait marqué, c'était que j'étais reçu par les cofondateurs, et surtout l'énergie qu'ils dégageaient. Ce n'était pas un entretien où il y avait un rapport de force, où j'étais un étudiant et eux des cofondateurs : c'était un échange humain où ils cherchaient à savoir si j'avais vraiment envie d'entreprendre."
Pendant plus d'une heure, Constantin discute de son projet, de ses motivations, de sa vision de l'entrepreneuriat. Mais surtout, il découvre le parcours des cofondateurs, comprend d'où vient leur expertise, pourquoi ils ont créé cette école. L'échange est authentique, sans posture, sans jargon. Pour la première fois, Constantin ne se sent pas évalué comme un dossier parmi d'autres. Il se sent écouté, compris, et surtout, challengé.
Dès les premières semaines, Constantin réalise que Delta n'a rien à voir avec ce qu'il a connu au lycée. La différence ne tient pas seulement au contenu des cours, mais à l'atmosphère même du lieu. Il avait peur de se retrouver comme au lycée, avec des étudiants aux motivations complètement différentes.
Cette crainte disparaît rapidement. "En arrivant ici, je me suis vite rendu compte que tous ceux qui étaient autour de moi étaient aussi baignés et animés par cette envie de créer des entreprises." Ici, pas de grands amphis impersonnels, pas de cohortes anonymes de plusieurs centaines d'élèves. Tout le monde se connaît, tout le monde échange, tout le monde partage ses idées. Cette émulation permanente génère des idées nouvelles, permet de créer des choses innovantes et favorise un épanouissement quotidien.
Cette passion trouve un terreau fertile dans la pédagogie de Delta. Le bachelor est structuré autour de quatre piliers : Product, Operations, Growth & Sales, et Data. Pour Constantin, cette organisation n'a rien d'abstrait. Chaque pilier correspond exactement aux étapes concrètes de création d'une entreprise. Le Product lui apprend à concevoir et déployer un produit digital, à comprendre son marché et ses utilisateurs. Les Opérations lui donnent les bases en finance d'entreprise, droit des affaires, supply chain et tout ce qu'il faudra maîtriser pour structurer et faire tourner une boîte. Le Growth Marketing lui enseigne comment générer des prospects et les convertir en clients à travers tous les canaux du marketing digital. Il apprend à vendre et négocier avec des coaches experts. Enfin, la Data lui permet de valoriser les informations pour prendre les bonnes décisions.
Surtout, Constantin découvre les outils qui vont directement nourrir son projet entrepreneurial. Les cours dédiés au no-code et à l'intelligence artificielle lui donnent accès à des compétences techniques concrètes. Il apprend à créer des automatisations avec Make, N8N et Zapier, à développer des applications avec Glide, à intégrer l'IA dans des workflows d'entreprise.
Ces outils ne sont pas présentés de manière théorique : Constantin les manipule, teste des cas d'usage, comprend leur potentiel d'application. Mais au-delà des compétences techniques, ces cours élargissent son champ de vision. Il réalise qu'avec l'IA, il est désormais possible d'automatiser des tâches complexes qui nécessitaient auparavant des équipes entières.
Ce qui frappe Constantin, ce sont les intervenants, tous des professionnels en poste, et qui appliquent au quotidien ce qu'ils viennent transmettre. En cours de vente, Constantin se retrouve face au directeur commercial de Doctolib. Pour le SEO, le SEA et le SMA, ce sont des experts de chez Google, Deezer ou encore Explore Media qui interviennent. Ces intervenants testent et itèrent constamment dans leur travail, ils savent ce qui marche aujourd'hui, ce qui marche moins bien, et quels outils utiliser.
Au-delà des cours, Delta organise chaque mois une conférence ouverte au public avec un acteur majeur de la French Tech. Pour Constantin, ces moments sont devenus essentiels.Il a ainsi pu rencontrer Thierry Petit, fondateur de Showroomprivé, Jean Canzoneri, fondateur d'Ogury, Paul Lê, CEO de Frichti et Labellevie, ou encore Benjamin Chemla, fondateur de Shares. Dès que la conférence se termine, les étudiants vont échanger avec les intervenants, récupérer leurs contacts, demander conseils et accompagnement. Ces entrepreneurs acceptent le jeu : ils donnent leur numéro, répondent aux questions, offrent du temps. "Ça nous permet, nous, en tant qu'étudiants, d'avoir des retours et des conseils sur nos projets entrepreneuriaux."
Constantin était arrivé à Delta avec une envie d'entreprendre, mais sans idée précise. Pas de business plan dans un tiroir, pas de concept mûri depuis des mois. Juste une certitude : il voulait créer quelque chose. Ce qui lui manquait, c'était le bon contexte, les bonnes personnes, et le bon moment. C'est exactement ce que Delta allait lui apporter.
La première rencontre décisive se fait naturellement, au sein même de l'école. Constantin croise rapidement Kahlen et Louis. L'émulsion permanente créée par Delta, ces discussions quotidiennes sur les projets, ces idées qui fusent à la pause déjeuner, ces remises en question constructives permettent aux affinités de se révéler rapidement.
Kahlen était pourtant arrivé avec une idée bien précise : créer une sorte de Tinder pour les appartements vacants à Paris. Mais au contact de Constantin et Louis, et grâce aux premiers cours sur les quatre piliers, le projet évolue. Ils analysent leur marché, identifient les difficultés, mesurent les ressources nécessaires. L'idée initiale est mise de côté non pas par abandon, mais par lucidité entrepreneuriale. Ensemble, ils décident de créer autre chose : Ora.
Ora se spécialise dans l’automatisation des tâches répétitives au sein des entreprises. Le concept est simple : détecter les processus manuels qui consomment du temps et les automatiser grâce à l’intelligence artificielle et au no-code. En déchargeant les équipes de ces tâches chronophages, Ora leur permet de gagner un temps précieux et d’optimiser leur fonctionnement au quotidien, tout en améliorant l’efficacité opérationnelle de l’entreprise.
Le timing de cette création d’entreprise n'est pas un hasard.
En deuxième année, le projet Entr'apprendre, qui se déroule en fil rouge sur un an est dédié à la création d’une véritable entreprise. Les étudiants sont d'abord guidés par un entrepreneur expérimenté qui les aide à identifier les enjeux sociétaux, à faire émerger des idées, à former des binômes. Ils présentent ensuite une note d'intention devant un jury d'entrepreneurs. Et s'ils obtiennent le feu vert, la deuxième partie de l'année est consacrée au développement concret de leur entreprise, avec l'activation de mentors spécialisés sur chaque pilier : product, stratégie d'acquisition, finance, data.
Sofiane, leur mentor dans le cadre d'Entr’apprendre, entrepreneur aguerri et investisseur, les a guidés dans les étapes de structuration de leur projet, et les a challengés sur leur stratégie : Quel est votre positionnement exact ? Comment allez-vous vous différencier ? Quelle est votre stratégie de pricing ? Cet accompagnement change tout.
Mais Delta n'offre pas seulement un mentor. L'école devient aussi le premier terrain de test d'Ora. Les trois associés lancent leur entreprise il y a un an et trouvent rapidement leurs premiers clients. Certains viennent d'ailleurs de l'écosystème Delta lui-même d'autres étudiants qui créent leur entreprise et ont besoin d'aide pour leur stratégie d'acquisition, des contacts rencontrés lors des conférences mensuelles. Cette proximité avec l'écosystème entrepreneurial transforme l'école en véritable accélérateur.
À chaque difficulté, Constantin peut solliciter quelqu'un : ses mentors, les cofondateurs de l'école, les intervenants qu'il a eus en cours, les entrepreneurs rencontrés en conférence. Cette accessibilité change tout. Créer une entreprise à 19 ans peut sembler intimidant. Mais quand on est entouré de gens qui l'ont fait et qui sont prêts à partager leur expérience, les obstacles deviennent franchissables.
Aujourd'hui, Constantin gère son entreprise tout en poursuivant sa troisième année d'études. "Ma boîte se développe très bien.", résume-t-il. L'entreprise tourne, commence à générer du chiffre d'affaires. Et surtout, Constantin se sent accompagné à chaque étape. Il a ses deux associés rencontrés à Delta, ses mentors activés par Delta, l'écosystème et le réseau de Delta.
Cette double casquette étudiant-entrepreneur n'est pas un fardeau. Au contraire, elle crée une synergie. Ce qu'il apprend en cours, il l'applique immédiatement dans Ora. Et ce qu'il expérimente avec Ora nourrit sa compréhension des cours.
Son ambition maintenant ? "Je travaille à faire de l'entreprise que j'ai lancée une référence dans son domaine."
Deux ans après avoir intégré Delta, Constantin a un regard clair sur son parcours. "Les écoles traditionnelles, ce n’est pas fait pour moi", résume-t-il sans détour. Ce constat est le fruit d'une expérience vécue : celle d'un lycéen perdu sur Parcoursup qui a finalement trouvé sa voie ailleurs.
Son parcours illustre une leçon essentielle : pas besoin d'arriver avec une idée de business parfaitement ficelée. Constantin n'avait pas de projet précis en intégrant Delta. Ce qu'il avait, c'était une envie, une énergie, une curiosité. Le reste, la rencontre avec ses associés, la maturation du projet, les premiers clients, est venu naturellement grâce à l'émulation et à l'écosystème Delta.
Deux ans après avoir rejoins Delta, Constantin dirige une entreprise qui fonctionne, se sent épanoui au quotidien, et accepte de faire une heure de trajet tous les jours avec le sourire. Combien de jeunes peuvent en dire autant après deux ans d'études supérieures ?
Car c'est peut-être là la vraie question : l'entrepreneuriat s'apprend-il vraiment dans une salle de classe classique ? L'expérience de Constantin suggère une autre voie : celle de l'immersion, de la pratique immédiate, de l'accompagnement personnalisé, de l'accès direct à ceux qui font. L'entrepreneuriat ne se transmet pas uniquement par des slides PowerPoint il se vit, se teste, s'expérimente, et se réajuste en permanence dans un écosystème entrepreneurial.