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Paris, le 31 octobre 2025
Créer son entreprise pendant ses études est devenu une vraie tendance. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : plus de 1,1 million d'entreprises ont vu le jour en 2024 en France, un record absolu. Et ce qui frappe encore plus, c'est que 8% de ces créateurs sont des étudiants et jeunes diplômés, une proportion en constante hausse.
Dans les écoles de commerce françaises, qui comptent plus de 250 000 étudiants, on ne rêve plus seulement de carrière chez L'Oréal ou Deloitte.
On parle pitch decks, levées de fonds et business models. 35% des étudiants en prépa veulent créer leur entreprise, et 52% se disent "pourquoi pas un jour". L'étudiant-entrepreneur n'est plus l'ovni du campus.
Pourquoi un tel engouement ? Cette période offre trois avantages en or : le droit à l'erreur sans que ça tourne au drame (pas de famille à charge), l'accès à un écosystème de ressources (profs experts, réseau d'étudiants, incubateurs, Statut National d'Étudiant-Entrepreneur), et un environnement unique où futurs entrepreneurs, investisseurs et clients se croisent quotidiennement.
Mais ne nous mentons pas : mener de front école de commerce et création d'entreprise, n’est pas chose facile. Il faut jongler entre partiels et rendez-vous investisseurs, entre travaux de groupe et prospection commerciale. Le parcours n'a rien de linéaire, avec des étapes précises, des obstacles à anticiper et des moments clés qui peuvent tout faire basculer.
Mais alors, comment ça se passe vraiment, une année de création d'entreprise en école de commerce ?
Quelles sont les grandes phases à traverser ?
C’est la rentrée, et cette année, c’est décidé : tu vas créer ta boîte.
Première question : seul ou en équipe ? Travailler en solo, c’est tentant, tu décides de tout, sans débats interminables. Mais à plusieurs, tu démultiplie ta force de frappe.
Une fois l’équipe formée, place au brainstorming. Observez les frustrations du quotidien, remettez en question les évidences et confrontez vos idées. Votre environnement étudiant devient alors un terrain d’expérimentation idéal : des dizaines de futurs entrepreneurs, professionnels et clients potentiels prêts à valider ou démonter votre concept en quelques jours.
Vient ensuite la veille stratégique : analyser les concurrents, les tendances du marché et les réglementations. Moins excitante que le développement produit, cette étape est pourtant essentielle pour éviter de se tromper de cap.
Dès la rentrée, Delta Business School accompagne ses étudiants avec le programme ENTR’APPRENDRE. Ce parcours d’un an permet de créer sa start-up pendant ses études, encadré par un tuteur entrepreneur ou business angel ayant réellement levé des fonds et surmonté les défis de l’entrepreneuriat. Dès septembre, des sessions collectives aident à faire émerger les idées, construire la veille et former des équipes aux profils complémentaires.
Tester son concept auprès d’étudiants, c’est un bon début. Mais pour le rendre viable, il faut sortir de sa bulle et aller sur le terrain. En novembre et décembre, l’objectif est clair : créer son réseau et décoder son marché aux côtés de ceux qui le vivent déjà. Rencontrer des entrepreneurs du secteur, échanger avec des experts, identifier précisément ses futurs clients et comprendre comment les atteindre.
Chez Delta Business School, ces rencontres sont facilitées grâce à un vaste réseau de partenaires qui ouvre de vraies portes.
En parallèle, vient l’étape du Business Model Canvas (concept d’alexander Osterwalder et Yves Pigneur) : définir sa proposition de valeur, ses segments clients, ses canaux de distribution, sa stratégie d’acquisition et ses sources de revenus.
Ce schéma devient la colonne vertébrale du projet : il oblige à clarifier les choix, à structurer la vision et à repérer les zones à creuser. Le tuteur entrepreneur intervient alors pour challenger les hypothèses, corriger les incohérences et consolider le modèle.
Votre Business Model Canvas est posé, votre vision du marché s'affine. Ces quatre mois vont transformer votre projet en quelque chose de concret, de crédible, de vendable.
Janvier et février, c'est le moment du Business Plan et de votre pitch deck. Votre sésame pour convaincre les investisseurs. Vous détaillez votre stratégie sur 3 ans, vos projections financières (Chiffre d’affaires, charges, rentabilité et cash-flows), et vos horizons de sortie. C'est ce document que les business angels vont décortiquer. Et c'est le moment de mobiliser tout ce que vous avez appris en classe : vos cours de finance pour la modélisation financière et les projections, vos cours de stratégie pour la cartographie des risques et le positionnement concurrentiel, vos cours de gestion pour la structuration des opérations. Vous sortez de l'optimisme entrepreneurial pour regarder la réalité en face, en rendant opérationnel ce que vous avez appris.
Mais un Business Plan sans produit, c'est de la théorie. Mars et avril, place au MVP : votre Minimum Viable Product. Pas le produit final avec toutes les fonctionnalités, mais la version minimale qui teste votre concept sur le marché réel. Vous identifiez les fonctionnalités essentielles et mettez le reste de côté. L'IA et les outils no-code deviennent précieux : prototypage rapide, automatisation des tâches.
En parallèle, avril, c'est le plan d'acquisition client. Comment attirer vos premiers utilisateurs ?
Vos cours de marketing digital deviennent vos alliés : réseaux sociaux, SEO, partenariats, événements... Vous testez les canaux, analysez ce qui fonctionne. L'objectif : identifier les leviers efficaces avant de dépenser un euro. L'IA aide aussi : analyse de données marché, génération de contenus pour alimenter vos réseaux, simulations financières.
Le projet ENTR'APPRENDRE de Delta permet d'activer des experts sur mesure selon vos besoins. Un expert Growth pour optimiser votre stratégie, et même un fonds de Venture Capital qui challenge votre Business Plan avec un œil d'investisseur. Chaque expert intervient sur son pilier (i.e. Product Management, Opérations, Growth Marketing & Sales, Data), vous évitant des mois de tâtonnements.
En quatre mois, vous passez d'un modèle théorique à un projet opérationnel avec un BP et un deck solides, un MVP testable et une stratégie d'acquisition définie.
Votre projet est structuré, votre Business Plan tient la route. Mais tout ça ne vaut rien si vous n'arrivez pas à le vendre aux différentes parties prenantes, notamment les bailleurs de fonds (investisseurs en capitaux propres ou banquiers). Mai et juin, c'est le moment de devenir le meilleur ambassadeur de votre aventure.
Mai, c'est les entraînements intensifs. Répéter jusqu'à ce que votre discours coule naturellement. Affiner chaque phrase. Travailler votre posture, votre regard, votre énergie. Dans le cadre du projet ENTR'APPRENDRE des sessions sont prévues où vous pitchez devant des professionnels en conditions réelles. Votre tuteur vous donne des feedbacks sans filtre, pointe les faiblesses, ajuste votre storytelling.
Un pitch, ce n'est pas juste raconter son projet : c'est captiver en trois minutes.
En parallèle, vous identifiez vos futurs investisseurs. Qui sont-ils ? Quels secteurs financent-ils ? Business angels, fonds d'amorçage, prêts d'honneur... Les simulations avec des investisseurs réels organisées dans le cadre du projet ENTR'APPRENDRE vous préparent aux questions difficiles, aux silences pesants. Vous n'arrivez pas au jour J en improvisant : vous arrivez rodés, préparés, confiants.
Après près de dix mois de travail : le pitch de fin d'année organisé dans le cadre du projet ENTR'APPRENDRE.
À Delta Business School, ce n'est pas un simple exercice pédagogique devant des professeurs. C'est un vrai rendez-vous avec l'écosystème entrepreneurial. Delta fait venir de grands entrepreneurs et investisseurs pour évaluer les projets. L'année dernière, c'était Thierry Petit, fondateur de Showroom Privé.
Vous montez sur scène. Face à vous : de véritables business angels qui ne sont pas là pour vous encourager gentiment, mais pour évaluer réellement votre projet avec leurs critères d'investisseurs. Chaque question compte. Chaque hésitation se voit. Chaque réponse peut faire basculer leur décision.
Ce pitch, ce n'est pas la fin d'un projet scolaire. C'est une vraie opportunité d'investissement et de mise en réseau. Les retours sont concrets, professionnels, sans filtre. Certains projets repartent avec un financement, d'autres avec des contacts précieux dans leur secteur, tous avec une vision claire de ce qu'il faut améliorer pour passer à l'étape suivante.
Dix mois plus tôt, vous aviez une envie. Aujourd'hui, vous avez un projet structuré, une équipe solide, une stratégie validée et des investisseurs qui vous prennent au sérieux. Bienvenue dans le monde de l'entrepreneuriat.
En dix mois, le chemin parcouru est immense. De septembre à juin, tu es passé d'une simple envie d'entreprendre à un projet structuré, testé et pitchable. Tu as constitué une équipe, validé une idée avec ton réseau étudiant, compris ton marché en rencontrant des acteurs du secteur, construit un Business Plan, développé un MVP, défini une stratégie d'acquisition et appris à défendre ta vision face à des professionnels.
Ce parcours, beaucoup d'étudiants entrepreneurs le vivent seuls, en tâtonnant, en cherchant des contacts sur LinkedIn, en testant leurs idées sans retours qualifiés, en apprenant par l'erreur. C'est possible, mais c'est long, difficile, et souvent décourageant. Beaucoup abandonnent en route, faute d'accompagnement.
Chez Delta Business School, le projet ENTR'APPRENDRE change la donne. Être accompagné par un entrepreneur et business angel qui a réellement créé et levé des fonds, ça change tout.
ENTR'APPRENDRE, ce n'est pas juste un programme : c'est un écosystème pensé pour que tu ne sois jamais seul face aux obstacles, pour que tu gagnes des mois de recherche et d'essais-erreurs, pour que tu sois encadré, challengé et propulsé au bon moment.
Et après juin ? Les possibilités s'ouvrent. Lancement réel de la startup, recherche de levée de fonds, poursuite en incubateur... L'aventure entrepreneuriale ne s'arrête pas à la fin de l'année scolaire. Elle ne fait que commencer.